120-140 kg poids d'équipage optimum, largeur maxi: 2,59 mètres et mât en deux parties.

Elimination directe du Tornado par la largeur, à ce sujet il faut rappeler que le gabarit routier ordinaire est de 2,55 mètres, 120 à 140 kg de poids d’équipage, là ce sont les F18 qui sont logiquement out, le cahier des charges de l’ISAF permet de restreindre le cercle des catamarans de sport prétendant à l’Olympisme en 2016. Parmi les modèles existants, et le Hobie Cat 16 et le Viper ont une option mat en deux parties au catalogue. Une approche de type laser, c’est à dire prenant en compte une très large diffusion du support et sa simplicité conduit au choix du Hobie Cat 16, pour un support plus moderne c’est le Viper de chez AHPC qui est le favori des bookmakers. Pour la réduction des coûts il faut aussi rappeler que la monotypie est une course sans fin (et donc particulièrement onéreuse) vers un optimum reposant sur les écarts de fabrication (tu achètes 10 voiles et tu retiens la meilleure…).  La solution pour minimiser le paramètre support de la performance ultime est de tirer au sort, à chaque course, le catamaran parmi ceux fournis par l’usine. C’est ce qui est fait sur les Championnats du Monde Hobie Cat 16 depuis longtemps.

Il serait injuste d’oublier le circuit Extreme 40. D’abord par le spectacle toujours envoutant des gros « Spitfire », la vidéo ci-dessus est là pour le rappeler (le passage de bouée de Pennec est tout simplement ébouriffant), ensuite par la qualité des marins, où une fois encore les petits gars du cata sont légions, enfin car une équipe française Edmond de Rotschild avec Pennec, Espagnon, Fouchier et Cunnigham se bat dans un monde très anglo-saxon et accroche au bout de 34 (trente-quatre) courses une seconde place après un départ très très moyen, juste derrière Luna Rossa et devant « LA » terreur des plans d’eau la fierté des anglais: Monsieur Ben Ainslie, dont c’était la première grosse épreuve sur deux coques. Le garçon a du potentiel. Tanguy Cariou, après un bon départ sur Alingui est tombé du podium à la fin de ces 5 jours difficiles.
Pierre Pennec dont l’immense talent est aussi de savoir revenir de contre-perf: « Nous finissons deuxièmes à peu de points du premier et ce en enregistrant deux premières journées assez moyennes en termes de résultats…Pour la suite, c’est un très bon signe de conclure ainsi car cela veut dire que nous avons encore une bonne marge de progression. Nous revenons de loin après le Grand Prix de Cowes. Surtout moi dans la tête car notre contre-performance là-bas a été dure à digérer. C’était un peu un combat avec moi-même de revenir ici et mettre de côté la déception et l’amertume. L’émotion que je ressens ce soir avec cette deuxième place est à la hauteur de la tension que nous avons connue sur l’eau durant les cinq jours de compétition ».

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