Amusant d'effacer les recommandations facebook: ici une photo avec 166 le score était de 183 ;-)

Avec à peine 200 équipages dont plus de 20 uniquement là dans le cadre du processus de sélection au Championnat du Monde jeune, pour sa 27ème édition, l’épreuve emblématique du catamaran de sport français est à un carrefour.

Une inscription de l’ordre de 150 euros ne transforme pas le régatier amateur de rassemblements en consommateur, cependant il vient là pour prendre du plaisir et ce n’est pas qu’une question de météo. Le bonheur des compétiteurs est la meilleure récompense pour les bénévoles dont je salue ici le travail et l’engagement.

Mon propos ici est moins de critiquer que de rapporter des faits et d’essayer de proposer des pistes afin de continuer le succès d’une épreuve que j’aime.

Plus de tour de Houat ou de la Vieille, mais un parcours trop complexe pour le raid: la fin du mythe ?

D’abord parlons en de la météo. Deux premiers jours  classiques avec ce type de vent et de prévisions puisque après la bascule annoncée, arrive vers 16 heures des conditions parfaites: 15 noeuds, du soleil et mer plate.

C’est à ce moment pile que les catas rentrent après un parcours en baie tortueux que l’on peut difficilement qualifier de « Grand Raid »le dimanche ou une pauvre course de très petits airs le second jour dans un flux de sud intermédiaire et instable le lundi. Il faut imaginer la frustration des compétiteurs envoyés sur l’eau à crâmer dès le matin avec un pavillon D le lundi, afin qu’ils ne traînent pas à terre (sic) et qui vivent les seuls moments  sympathiques au moment de rentrer vers la plage…

Dans des conditions peu en phase avec ce type d’épreuves: des blessures sérieuses, les coachs assurent la sécurité et un équipage sauve un régatier seul dans l’eau avant de le remettre à un bateau de pêche

Le troisième jour est une caricature. Alors que la prévision d’un vent fort (>25 noeuds) se réalise sous nos yeux, la flotte est lâchée. Casses matérielles nombreuses, particulièrement coûteuse et surtout des blessés  sérieux, doigt bien abimé, jambe cassée et entorses multiples, l’ambulance passe et repasse. Combien de blessés exactement ? Voilà une comptabilité pas très amusante mais à considérer pour « l’attrait » d’un rassemblement. On note que Matthieu Vandame se blesse alors qu’il navigue avec un certain François Gabart.

Si le rond F18 parvient à valider une course c’est non seulement par le niveau de cette flotte, le caractère marin de ces catamarans mais au prix de casses et blessures. Chez les C1/C3 les courses seront annulées (pourquoi ont-elles été lancées, cela reste un mystère) et on aura l’élimination physique de candidats à la sélection pour l’Equipe de France Bleuet. Effectivement Yvan Bourgnon, ici avec  Joris Cocaud,  trouvent que c’est moins dur que le Cap Horn ou le Cap Corse de nuit et ils s’amusent même à finir le parcours alors que la course est annulée…

Surtout que les sécu. si elles sont efficaces et motivées sont malheureusement  débordées par les innombrables dessalages. Heureusement les coachs, venus pour une sélection ISAF, qui au passage n’a rien à faire dans un rassemblement, ont suffisamment de métier et d’expérience des situations tendues pour faire rentrer la flotte et  éviter un drame.

Je salue ici le comportement de vrais marins des jeunes qui voyant un compétiteur nageant seul, se déroutent et exécutent une manoeuvre délicate dans ces conditions d’homme à la mer puis vont le remettre à un bateau de pêche. Le jury les félicitera et leur accordera un reclassement à la 12ème place F18.

Le soir de cette triste journée un nombre important de catamarans sont sur la remorque les compétiteurs repartent avec un goût amer dans la bouche. Si le dernier jour permet de valider l’épreuve dans 15-20 noeuds, pour les C1/C3, plus de 40% de la flotte F18 est déjà reparti ou ne va pas sur l’eau ayant été échaudé la veille. Déjà que le parking et la plage ne sont pas très remplis. Le niveau en F18 reste cependant sérieux c’est l’occasion de saluer la victoire de Billy Besson avec Jérémie Lagarrigue sur un Nacra de stock sans préparation spécifique, ni lecture particulière d’une jauge de bateaux low-tech, du pur F18 spirit, bravo et merci à eux !

L’âme de l’EurOcat repose sur quelques actions simples et des comportements de bon sens à remettre en place.

L’abandon du  repas coureur, même s’il est spartiate ou en libre service, BBQ, dégustation d’huitres, salades industrielles, paella géante etc… est à reconsidérer sérieusement et pas seulement au regard du coût de l’inscription.

Plus de photos, d’écrans pour visualiser images et les copains c’est un vide sérieux si l’on considère les efforts fait sur ce point dans d’autres rassemblements. Sans parler de tracking ou de suivi sur des écrans géants qui animent le spot, pas seulement pour les participants. Là on ne partage plus grand chose.

La fin des paniers mer pour les coureurs, au moins pour le raid c’est une perte du petit bonheur de grignoter, certes la gestion des déchets est alors à étudier.

Faire attendre à terre les compétiteurs en cas de bascule annoncée, décaler les heures de mise à disposition pour se remettre de la veille (pas seulement des courses :-) ) sont des attitudes cohérentes avec un rassemblement qui n’est PAS un Championnat du monde. En plus cela fait le bonheur des caisses du club par la buvette et des cafetiers/restaurants aux alentours

Fixer une limite claire de force du vent pour la mise à disposition et pour lancer une course, n’est pas dénaturer la règle fondamentale mais la prise en compte de la connaissance de nos supports: un F18 n’a pas les mêmes contraintes qu’un SL16.

Le drapeau bleu sur une ligne d’arrivée réduite n’est certes pas obligatoire, mais c’est une courtoisie envers les compétiteurs. De même qu’un zodiac organisation qui traverse pleine balle la zone de course, provoque des vagues qui font râler les compétiteurs dans la molle, surtout quand c’est pour  « virer » un peu sèchement un semi-rigide de coach situé en dehors du parcours… Cela reflète une perception à améliorer des compétiteurs. Un peu d’échanges, de concertation avec les coachs, les représentants des classes qui sont les premiers prescripteurs ;-) , avant l’épreuve par un briefing avec ceux-ci, apportera sans doute de la sérénité… et un peu du nécessaire respect mutuel.

L’esprit de l’EurOcat à préserver est celui d’ un rassemblement. Ce qui ne s’avère pas compatible avec un processus  de sélection de l’élite jeune

Sérénité nécessaire aussi car la superposition d’un rassemblement sympathique avec un Championnat de France intersérie, passe encore c’est de la promotion, et si l’aura de l’EurOcat peut lancer ce championnat qui patine depuis 3 ans, pourquoi pas.

Mais intégrer le processus de sélection pour le Championnat du Monde jeune est une faute de MM. Churet et Fraboulet (voir mon article prémonitoire publié avant l’épreuve). Pour l’anecdote le jaugeur ne savait même pas que les candidats devait être pesés lors de l’inscription. La FFVoile n’avait pas communiqué cette consigne, ce qui laisse rêveur. Des jeunes compétiteurs se sont fait coincer sur des départs par des équipages qui ne savaient pas ce qu’ils faisaient.

Cédric Fraboulet confirme qu’il sagit de placer des jeunes dans des situations inédites. Force est de constater que seul le catamaran de sport est concerné par cette lubie de mélanger torchons et serviettes. On espère que le département haut niveau de la FFVoile qui a repris la responsabilité des Bleuets au département voile légère de M. Churet saura prendre en compte cette malheureuse expérience. Deux équipages parmi les meilleurs écartés et ne pouvant défendre leur chance sur une épreuve sportive sans rapport avec l’objectif final c’est d’abord dommage pour l’Equipe de France jeune.

En même temps le podium du Championnat de France promotion intersérie C3 m’amuse beaucoup: il est composé de jeunes de la filière fédérale. On parle promotion de notre sport, là ? Le ridicule ne tuera pas les instigateurs de cette mascarade sportive autour d’un titre. Thierry Wibaux  4ème C3 avec un bel humour me dit qu’il faut transposer la règle des habitables relative « aux vieux gréements ». Bravo aux jeunes en C3 et à Emmanuel Le Chapelier et Eric le Bouedec qui s’imposent en C1.

Comme j’ai eu l’occasion de l’écrire ce WE sans les bénévoles pas de course, mais sans compétiteurs, cela ne marche pas non plus. Et j’ai croisé trop de personnes remettant en cause une  participation ultérieure pour que l’on ignore ce point de vue.

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Post scriptum du 3 mai: au lieu de considérer les faits, la douzaine de témoignages des compétiteurs, sans doute cela n’est pas assez, des « responsables » de l’organisation préfèrent la polémique stérile.  Pour ne pas polluer CataMag qui est très visité, avec une réponse à des accusations sur ma personne, mes enfants qui sont mensongères et diffamatoires, allégations  auxquelles je me réserve le droit de donner les suites nécessaires, j’ai déplacé ma réponse qui démonte point par point cette vaine tentative de me faire taire et donc aussi museler les pratiquants, sur mon blog personnel

23 commentaires à “L’EurOcat doit retrouver l’essence de son succès: faire le bonheur des pratiquants”

  1. Bonjour,

    je ne peux qu’adhérer a ton texte, ça me peine pour les bénévoles et membres du YCC qui se démènent pour que l’Eurocat soit la fête du catamaran.
    Cependant cette année on est passé a côté tant de la fête que de faite du catamaran.
    Certes la situation météo était complexe, cependant l’organisation sur l’eau m’a vraiment semblé légère, et pas en adéquation avec notre sport :

    Le contournement de Men Er Roue par coef 100 marée basse en est un bon exemple – les locaux ont du bien rigoler – ceux qui y ont laissé des bouts de dérives lors de l’enroulé un peu moins ..

    Que penser de la journée du Lundi – n’aurais t’on pas pu naviguer le soir ? Dans des conditions analogues au national F18 a Quiberon on était sortie le soir et avions validé 3 manches dans de supers conditions.

    Mardi matin a démontré que manifestement les CC n’ont pas idée des limites d’usages de nos bateaux.
    Qu’elle était l’intérêt d’envoyer 200 bateaux sur l’eau pour n’en classer que 10 % ( seul une vingtaine de F18 ont finis – les autres classes n’ont pas validé une manche).

    Le Mercredi les effectifs sur l’eau donne idée de l’engouement général. 50 % des F18 – 25% des C1.
    Et encore parmi cela ont comptait quelques équipages et non des moindres s’étant octroyé le droit de changer d’équipier voir de bateau …

    Point positif : le départ du raid « nouveau format » a bien fonctionné et les préma. ont été sanctionnés.

    Une réflexion de fond s’impose.

  2. Merci pour ce récit très réaliste des 4 jours que je viens de passer!! En lisant les communiqués de presse de l’Eurocat ce matin je me suis demandée si j’avais bien fait la même régate. Me suis dit que peut être les quelques neurones cramés pendant les heures d’attente sur l’eau avant le départ de Lundi, ou les secousses du Mardi m’avaient donné une toute autre perception de la situation. Me voilà « rassurée », ma déception était belle et bien justifiée. C’est une des régates la plus tristoune (même pas un seul petit moment convivial réunissant tous les coureurs??) et la plus dangereuse (une si petite sécu pour tant de rafales a 35 noeuds !!) que j’aurai jamais faite. 

  3. Juste un petit témoignage :
    Samedi après avoir monté le cata on est sorti faire un tour pour notre première nav de saison, certain dirons que ce n’est pas forcement très sérieux … Bref
    On aperçoit un cata chaviré depuis un moment, logiquement on s’en rapproche, un SL16 avec deux jeunes filles qui nous font des signes.
    On comprend qu’elles ont dessalé et que la bateau en dérivant à coincé son mât dans une bouée de casier, pas évident de manœuvré dans ces conditions pour envisagé une aide directe.. Nous retournons donc chercher de l’aide , nous croisons une vedette de l’organisation qui nous indique prévenir une secu…
    Nous retournons sur zone… Et plus trad nous voyons arriver un petit youyou, avec un mec en short, tout seul ! Nous avons préféré rester sur place, heureusement, car mon équipier a été sollicité en renfort. Il est resté 15 minutes dans l’eau au niveau de la tête de mât avec son harnais qui pouvait se coincer dans les bouts qui trainait pour dégager le cata…
    Un peu lège comme sécu, même si cet incident s’est déroulé hors course…

  4. Bonjour
    Pour avoir vécu c est situation avec tous mes amis je confirme l exactitude des propos
    Il faudrait peu être dans des situations à risques essayer de faire des ronds plus près du club
    Pour que nous puissions régater dans des airs plus calmes!!! mais les pêcheurs avaient déjà posé leurs filets!!
    De plus le spectacle aurait pu ravir les nombreux vacanciers et accompagnateurs
    Faire de cette « Fête du Cata » dans la baie de quiberon un grand stade nautique à l image de l amiral Cup

    Peu être pas a l année prochaine !

  5. C vrai,essayons de redonner vie à ce rassemblement. Pour ma part décu de l’édition 2012 je ne suis pas venu cette année. Et à écouter les quelques sudistes qui viennent de revenir aujourd’hui.Pas d’echo positif de l’édition 2013.Honnêtement je préfère aller économiser pour faire des régates plus festives. Je priviligie maintenant l’italie sur ces dates…

  6. Une petite anecdote:
    Apres un dessalage sous spi le dernier jour, je me blesse au genou. Les secouristes sont la, super! Nous indiquons que nous rentrons à terre et demandons un peu d’assistance la bas. Nous nous mettons en route en mode survie et pendant ce temps le zod a disparu. Ils sont ou ???? ben ils sont plus là. Ah zut! c’est ballot!
    Nous informons le comité de course « blabla…équipier blessé, rentrons à terre, demandons assistance la bas ».
    Réponse « attendez je suis en procédure »,
    ok j’attends…. J’attends… J’attends encore… finalement au bout de ce que j’appellerai un certains temps je rappelle « nous arrivons à terre nous avons besoin d’assistance pour un équipier blessé!!! ». et la : pas de réponse.

    Nous arrivons sur la plage. coups de chance des gars à terre sont rentrés à 4 sur 1 cata (cherchez l’erreur) et nous aident. On me porte gentiment sur le sable. Les copains (kiné, profession médicale.. ) sont là, m’installent et regardent, ca gonfle ca plit pas, j’ai mal, et ne peux pas marcher. pendant ce temps mon barreur court chercher les secours.
    Il revient avec 2 personnes dont le médecin mais voila y a pas de matériel, un pack de froid, une attelle? ben…c’est dans le vpsp et c’est fermé, et y a pas les clés et y a personne ils sont tous sur l’eau.
    Bon la glace on l’a trouvé au bar puis en désespoir de cause le gars revient et propose pour faire une attelle de fortune, devinez quoi? un bout de pare choc (véridique)… Super on est à Koh lanta!
    évacuation de fortune avec les copains pour me mettre dans une voiture et m’emmener au club, puis évacuation aux urgences dans la voiture du barreur.

    Avant de partir on me rassure on vient me dire que le comité avait bien entendu notre appel.. je réponds par ces mots ça me fait une belle jambe.

    Bilan: radio = interdiction de bouger la patte avec en cadeau attelle et béquilles. 2d bilan dans 10 jours.

    Cela dit je remercie les 2 personnes de la régate qui sont venus et m’ont prise en charge du mieux qu’elles pouvaient avec les moyens de bord. Un grand merci aux voileux de toutes séries confondues qui m’ont portée, véhiculée, voir chouchoutée, et ont démonté le bateau pendant que mon barreur m’emmenait à la clinique de Vannes..
    Mais moi même secouriste… j’ai halluciné de me retrouver dans cette galère.

    Perso l’Eurocat… l’année prochaine je sais pas…

    • Un prompt rétablissement à toi Frédérique

    • Je vous ai vu revenir, parmi tant d’autres, je comprends mieux alors pourquoi on vous a mis dans le coffre du 4*4 ainsi,…, je trouvait cela un peu incohérent sans logique vu la situation,…, bon rétablissement à vous

  7. merci pour cet article qui correspond sensiblement à mon ressenti. C’est vrais que cette année:
    j ai regretté le coté pas du tout touristique du raid qui était plutôt taillé pour faire de la distance (encore que ça m’a plutôt réussi).
    J ai regretté les 3 heures à cuire en attendant cette manche du lundi dans un vent merdique
    J’ai regretté le raccourcissement à la fin du 2 eme prés qui faisait qu il fallait quand même se taper encore un portant anémique
    J’ai regretté l emplacement du rond presque à saint pierre avec un champ de mines et de bouées en face de la ligne
    J’ai regretté l’absence de repas coureur même si la tartiflette n’était pas forcément au top
    J’ai regretté le retard de 20 minutes alors que le vent prenait de plus en plus de tours
    J’ai regretté la non information de l’abandon de la manche du mardi aux bouées au vent et du coup on est redescendu avec bourgnon (par contre quand il a fallu refaire le prés aie..)
    Je regrette toujours mes 2 lattes
    J’ai regretté les horaires matinaux, les briefings pas faits aux heures indiquées, les émargements qui ouvrent en retard et la cérémonie d’ouverture tellement en retard que je me demande si elle a eut lieu
    J’aurais aimé que le pavillon orange soit utilisé comme indiqué dans les prescriptions fédérales (signal sonore et abaissé quand on rallonge le mouillage!)

    J’ai aimé la ponctualité du départ le dernier jour.
    J’ai aimé le café à l’émargement
    J’ai aimé le départ du raid sans le lièvre qui cale..
    J’ai aimé le nombre conséquent de bateaux dans ma classe

    Si les conditions avaient été moins extrêmes (mini et maxi) fort à parier que tous ces petits riens passeraient inaperçus.

    • …heuh alors moi j’ai pas du tout aimé la ponctualité du dernier jour.
      D’abord 9h30 c’est qd meme n’importe quoi, comment faire tourner les restaurants et les bars de Carnac avec des départs si tot?

      Ensuite qd on respecte si peu ses coureurs :
      - qu’on les fait attendre 3 h sur l’eau le deuxi-ème jour, ( l’année prochaine si le comilté pouvait prévoir un bateau -toilettes flottantes pour les filles – mais bon là autre débat , il n’y avait que des hommes sur le bateau comité …donc ce genre de considération ne doit pas les atteindre )

      - qu’on attend de les laisser faire un tour complet pour annuler une manche qu’on aurait jamais du envoyer ( dans notre cas l’annulation est survenue qd nous repartions au pres) le troisième jour ,

      et bien on attend 10 min les qqs retardataires C3 qui sont en visuel avant de lancer sa manche.

      La ponctualité du dernier jour n’est justifiée que par l’incapacité de notre comité à valider des manches correctes les jours précédents.

      ensuite je terminerai qd meme sur le fait que QUATRE manches le dernier jour dans ces conditions de vent , qd tu dois rentrer ensuite et que genre tu as un travail le lendemain et pas de parents pour te véhiculer.( prcq tu n’as plus l’age de venir avec papa / maman ou ton entraineur) ..là aussi c’est encore une fois faire le constat amer que notre comité n’a strictement aucune idée de qui sont ses coureurs. ( (ou s’en moque au choix).

      • et en plus faut ramener l’éclopé dans son pays d’ivrogne…
        je suis endettée en bière jusqu’à la fin de la saison au moins!

  8. Tout ceci n’est que fatuité humaine. Et l’on aurait pu avec un peu plus de jugeote et de sens commun éviter ce fiasco annoncé.
    Dur pour ces organisateurs qui font partie de nos vie de catamarantistes depuis si longtemps. Mais de quoi au juste sont-ils responsables?
    Un régatier m’a dit en venant prendre la photo sur le canapé Hobie que cela avait été son seul moment sympathique de l’Eurocat. Malgré tout le plaisir éprouvé, je trouve cela dommage. Voir ses « amis voileux » blessés et nos si beaux bateaux cassés ne peut laisser qu’un gout amer.
    L’Eurocat est mort, vive l’Eurocat nouveau de la concertation et de la réflexion.
    Françoise Dettling
    Présidente de la Classe des Hobie Cat

  9. C’est vraiment sympa de foutre en l’air cette compétition, merci pour les bénévoles et le YCC.
    J’espère qu’à MESCHERES vous serez faire mieux monsieur Franck Tiffon -administrateur de la Fédération Française de Voile: grand écran + tracking + gros repas + soirée festive + vent entre 5 et 15 noeuds max durant les quatre jours.

    Au fait il y a les RCV vous pouvez relire le chapitre 1 plus particulièrement le 4 décision de courir: la décision d’un bateau de participer à une course ou de rester en course relève de sa seule responsabilité ainsi que le 32.2 pour le pavillon S.

    • Cher Yoann,

      Je comprends votre ressentiment mais chacun peut lire mon article et comprendre qu’il ne s’agit pas de « foutre en l’air cette compétition ».
      Lire aussi les autres commentaires, le nombre de recommandation (145 au moment où je vous écrit) de ce compte rendu visité plus de 1.700 fois en 24 heures.

      Dans mon tout petit club nous avons organisé modestement un National Hobie, 50 catas et ce que je décris (hormis le tracking) est le standard attendu et fourni.
      Regarder des épreuves les plus populaires comme les Corsaires, Catagolfe, vous retrouvez cela.

      Sur la décision de participer bien sur qu’elle relève du compétiteur.
      La question de la règle fondamentale est celle aussi de la confiance dans le comité: s’il dit que c’est ok on y va, on est là pour jouer.
      Avant je me méfiais quand ils envoyaient le pavillon Y, ce que je considérai comme un avertissement, une autre courtoisie pas (plus ?) obligatoire comme le bleu à l’arrivée.
      Le comité doit aussi apprécier le niveau de sa flotte, jouer de prudence et considérer aussi le nombre de ses sécus avec le vent.
      Pourquoi attendre que ça monte (rond C1/C3) et lancer alors que c’est évident que ça ne va pas passer au delà du près pour les SL16 ?

      C’est cela qu’exprime les commentaires: un ressenti fort et partagé de non respect du coureur, la satisfaction du coureur est le plus grand remerciement pour les efforts du bénévole.
      Mon article est surtout une volonté d’ouvrir un dialogue. Je crois que le besoin existe la fréquentation et les commentaires/expériences plutôt mesurés expriment moins du ressentiment que de l’attachement pour votre épreuve et donc de la tristesse aussi pour le club et les bénévoles.

      Vous évoquez mon mandat, je crois que les décisions de certains de mes collègues du bureau exécutif sont à l’origine de ces difficultés qui retombent malheureusement sur votre club, je leur demanderai des explications, comme c’est ma fonction, lors du prochain Conseil d’Administration de la FFVoile. Vous pouvez compter sur moi.

      Cordialement.

      Franck Tiffon

    • il faut qd meme rappeler que la décharge de responsabilité dans les IC , traduction litterale de l’Anglais, n’est pas valable en droit francais…contrairement au droit anglo saxon.

      les participants courrent sur la responsabilité du président du Comité et du club .

      Le comité doit savoir prendre ses responsabilités surtout qud il envoie sur l’eau des mineurs.

  10. La presse ne relate que ce que le politique veut bien lire… Pour ne rien changer…

    Merci pour ces remarques qui ne font que conforter la position des entraineurs avec qui j’ai pu partager quelques mots. Nous nous attendions à quelque chose de plus sérieux tant sur les prises de décisions que sur la strucutration de la sécu sur l’eau et surtout le respect des concurents (allusion aux vagues crées par des youyou sécu et grosses unité sécu traversant à toute vitesse la zone de course le lundi)

    Déception évidente des participants et inquiétudes des coachs qui ont finalement passé plus de temps à assurer la sécu que de suivre leurs coureurs… Pas cool pour eux et le système en général, pour ma part une grosse frayeur pour mon équipage SL qui est resté plus de 50 mn dans l’eau, epuisé limite hypothermie… fort occupé à « secourir » et remorquer 2 autres équipages en déperdition…

    Bref, pour nous l’Eurocat n’est plus…

  11. Merci pour cette analyse de l’eurocat.
    Je n’ai pas pu y aller cette année pour raison médicale.

    Cette épreuve qui me faisait rêver quand j’étais jeune.
    la 1ère année que j’ai fait l’eurocat, je n’ai fait que le raid, 25 noeus établis, parcours de fou, c’était mes premiers pas en F18.
    Je l’ai fait plusieurs fois depuis (6-7 fois je crois) et plus ca allait, moins je retrouvais l’ambiance des « petits » raids a 40-50 équipages.
    Je ne regrette pas mon absence de cette année quand je lis les commentaires.

    Avoir des blessés sur une épreuve dite conviviale, je suis un peu étonné.
    On ne va pas sur une épreuve pour se casser (car la santé de chacun est bien plus important que le matériel à mes yeux)
    J’espère qu’une réflexion sera faite par nos amis organisateurs afin de remettre un peu de goût à cette régate qui m’a fait rêver, mais qui peut nous faire peur aujourd’hui.

    à très bientôt sur l’eau (raid des baleines peut etre.)

  12. Stephane Gallenne, FRA 8570

    Tout d’abord, bravo,pour cet article, qui résume bien mon ressenti sur cette épreuve…

    Pour remettre dans le contexte, (me mien en l’occurrence), nous participons pour la première fois avec mon équipier, à une saison en F18.
    Après avoir acheter un bateau fin février, on a pu naviguer quelques heures dans l’idée de se préparer à ce rassemblement, qui sonnait l’ouverture de la saison. Après avoir sillonné, les différentes vidéos, photos, et autres compte-rendu sur les éditions, précédentes de L’EUROCAT, nous étions excités de découvrir cet énorme régate, programmée sur 4 jours, et pouvoir se frotter aux meilleurs de la discipline. En tant que sablais, j’étais d’autant content de pouvoir m’aligner sur la même ligne de départ qu’un certain héro du Vendée globe…
    Bref, je m’attendais à une grande fête… En réalité, ce fut assez triste… Comme l’on dit beaucoup, déja, pourquoi nous faire rentrer alors que le vent se lève ??? (dimanche et lundi), mais je comprends aussi que ce n’est pas si simple… mais surtout, le manque de convivialité… j’étais surpris d’apprendre qu’il n’y avait aucune animation, ni repas, je n’ai pas été au courant d’une soirée ou pot d’accueil…Pour avoir participé a la catagolfe en octobre, j’ai adoré, le samedi soir pouvoir regarder les photos de la journée, en dégustant des huitres et autres terrines et charcuteries, accompagné, de bière, ou vin… le tout en échangeant sur notre aventure dans le golfe…c’était cela que j’étais venu chercher… En revanche, à Carnac, chaque soir avec mon équipier, nous sommes allé au club house, chercher un peu d’ambiance autour de la tireuse, (à biere bien sur..), et il n’y avait presque personne… quel dommage, en réalité la fete se trouvait devant le stand de l’asso hobie cat… (Merci Françoise, pour cette gentillesse, et cette convivialité (désolé pour ceux qui l’accompagnaient, je n’ai pas retenu leurs prénoms, mais les remercie également)…
    Ensuite, pour la partie plus sportive, nous sommes contraint aux conditions météos, et rien n’est plus incertain, donc un vrai casse tête pour les organisateurs, surtout avec autant de bateaux. Mais nous envoyer sur l’eau mardi avec un BMS annoncé, je trouve ça un peu ambitieux… et malheureusement nous n’avons pas pu participer a la journée suivant, suite à une casse et c’est avec peine que l’on remballait tout… avec un avis partagé sur cette régate. Je pense qu’il faut développer l aspect convivial de cette manifestation, avec qu’elle ne s’éteigne trop vite… alors peut-etre à l’année prochaine.

  13. Et bien moi, je sais naviguer, je suis entrainée, ce n’est pas ma première régate de l’année, j’aime l’Eurocat, je n’étais pas sur le rond des C1 C3, je n’ai pas d’enfant en sélection, je n’ai pas d’affect négatif avec les organisateurs et les bénévoles, je ne suis pas allée naviguer le fameux jour (et le vent était déjà à + de 23 noeuds avec prévisions BMS) et pourtant je suis bien en phase avec l’article de Monsieur Tiffon Terrade et visiblement nous sommes 168 dans mon cas.
    Les attaques personnelles envers FTT, tendent à faire croire que nous n’existons pas.
    Reprenons tout à zéro.
    L’Eurocat 2013 ne nous a pas fait exploser le contentement. Ça c’est un fait et l’on ne peut pas en imputer les raisons à des actions personnelles.
    Quand aux manoeuvres politiciennes, elles font assez sourire.
    Un bon débrifing à froid peut être.

  14. Je rejoins le sentiment général d’une organisation pour le moins fantaisiste, en C3/C1 en tout cas, pour cette édition 2013.
    Celà a commencé le premier jour au raid où un de nos bateaux a été pointés à la fin du Raid avec une heure d’écart : une heure en moins c’est gentil mais çà ne fait pas très sérieux tout de même !

    Ensuite, plutôt que de lancer une manche à l’heure le lundi (avant la bascule) ou même dans le tout petit temps comme les F18 l’ont fait, les C1/C3 ont poirotés 3h durant sous aperçu … et pourquoi le zodiac transportait-il ses bouées un moment donné jusque presque Méaban pour revenir à pleine vitesse et partir enfin dans la bonne direction alors que la bascule avait déjà eu lieue depuis 15-20min au moins ?

    Mais ceci n’a été qu’un détail par rapport au carnage du lendemain :
    Selon le communiqué officiel nous avons été envoyé sur l’eau par un vent fort de 17-18 noeuds avec de fortes rafales certes mais les conditions étaient « naviguables » ?! Je ne sais pas si lancer une manche C3/C1 avec des rafales à 30 noeuds est vraiment naviguable en toute sécurité, toujours est-il que nous avons fait de la casse et nous nous sommes vraiment demandé après coup pourquoi on nous avait envoyé sur l’eau pour annuler la manche 15 min après le départ ? Le problème c’est que sur la plage c’était un peu abrité et qu’on ne se rendait compte des vrais conditions que sur le rond bleu très loin de la côte où la mer était déjà bien formée. En tout cas mercredi je n’ai pas voulu aller sur l’eau même si c’était un cran en dessous mais après les frayeurs de la veille je me suis abstenu… La question que je me pose c’est pourquoi nous a-t’on envoyé sur l’eau le mardi matin avec un BMS annoncé et donc fatalement avec de la casse annoncée ???

    Pour le reste j’ai aussi regretté les éditions nettement plus conviviales d’antant avec repas des coureurs, sachet repas, pot de bienvenue, etc… Mais où sont donc passés les frais d’inscription de plus en plus onéreux ? juste pour le café/croissant à l’émargement ?

  15. Bonjour,

    Tout le monde critique !
    C’est facile, mais que fait – on ?
    Cela serait peut-être mieux d’être constructif et proposer des idées !

    Car :

    • De moins en moins de participant aux raids et régates
    (Eurocat, Catagolfe, Raid de Corsaire, Raid de Quiberon, ……)
    • Des raids annulés faute de participants, ….
    • Une course à l’armement, des bateaux de plus en plus chers, en F18 on ne court déjà plus du tout aux armes égales.
    Il n’y a d’ailleurs plus un Spitfire, ………..
    Bientôt ce seront les bateaux à foils, …….
    Nous avons un vieux Tiger on est quasiment tout seul sur les régates ! Nous ne sommes pas des pros, mais on aimerait régater quand même. La plupart de nos amis avec des bateaux un peu plus vieux ont arrêté hors qu’ils aimaient bien régater.
    • Les organisateurs se donne du mal, ils essayent d’organiser des évènements moins chers (-> pas de repas, moins de prestations, -> cela ne plait pas, …….)
    • Les gens s’inscrivent à la dernière minute en regardant la météo (je le fais aussi pour certains évènements) comment un organisateur peut-il prévoir ?
    • ……………….

    Aujourd’hui qu’est-ce que marche en régate ?
    • Les J80 en habitable, pour le Cata ???
    • Le tour de Belle Ile (476 bateaux en 2013). Il y a du Jazz et des Ti-punch à l’arrivée mais les résultats sont faux !!!! %Il y a eu petole et ca râle aussi car ils ont arrêté quand le vent est arrivé.
    • …….. ?

    Vous étés à la Fédé, qu’avez-vous proposé ?

    Qu’est-ce qu’on peut proposer aux clubs qui organisent les régatés ? Ils ont de plus en plus de mal de trouver des sponsors et même la sécurité est payant aujourd’hui hors qu’avant les CRS étaient gratuits !

    Françoise et Frédérique ont eu l’idée un moment de faire un classement Tiger.
    En effet c’était une très bonne idée, on devrait peut-être en F18 faire un classement appart pour tous les bateaux d’un certain âge? Est-ce que cela ferait venir des bateaux ?
    Faire des régates plus festives, comme le tour de Belle ile, mais est-ce que les pros aimerait bien ?
    Naviguer tard le soir, certains l’aiment, mais nous n’avons pas du tout appréciés cette décision au national – difficile de contenter tout le monde !

    Concernant la convivialité. Je récite Françoise, je pense elle a eu une excellente idée pour cet eurocat. Elle a animé et apporté de la convivialité, merci Françoise ! En effet je pense que c’est à nous de le faire, puisque les organisateurs n’ont plus les moyens financiers.

    • Bonsoir Carola,

      Encore une fois sans bénévole pas de régate, sans pratiquants non plus… et la grande réussite du bénévole qui donne est le bonheur du pratiquant.

      Donc effectivement il faut explorer des pistes, pour info en tant qu’élu j’ai demandé au Président Champion de chercher simplement à se recentrer sur le pratiquant.
      Allez en scoop quelques approches et modalités pratiques que nous aimerions voir proposer dans une guideline, catalogue du plaisir du pratiquant à destination des organisateurs.
      Ne pas hésiter à proposer des idées en plus, cela ne me vexera pas ;-) ):

      -D’abord parmi les raids qui sont full on trouve des épreuves faites par des compétiteurs pour des compétiteurs: Corsaires, St Barth.
      Comme toutes les épreuves ne sont pas portées par des pratiquants, nous proposons avec Frédérique de mettre en place un cadre de concertation préalable qui permet un dialogue entre classe (les pratiquants élus par des pratiquants), les entraîneurs/éducateurs si des jeunes, le corps arbitral et l’orga. Des SL16, Classe A ou des F18 n’ont pas les mêmes contraintes, ni les mêmes attentes.

      -Après expérience on s’aperçoit qu’un petit club à une jauge avec plaisir maximisé pour une cinquantaine d’ équipages, un « gros » club ou une belle orga à un point de « plaisir » optimum pour 120/ 150 équipages.
      Que ce soit à terre ou sur l’eau.
      Au-delà en 2013 et en France cela devient très délicat pour des raisons budgétaires, humaine.
      La solution très intelligente d’une année sur deux des Corsaires n’est pas à négliger, ne serait-ce que pour permettre aux bénévoles de souffler.

      -Sur les sécu une option à pas cher valable quand les jeunes sont là, c’est d’intégrer les entraîneurs/éducateurs au dispositif si ça dégénère, contrainte mini, les zod et les hommes sont efficaces et ça ne coute que des sandwich une bière et 20 litres d’essence. Pour les petits clubs c’est la bonne intégration dans le milieu local et les clubs alentours qui permet de trouver les 4/5 zozo nécessaires en plus et les 2/3 habitables, pointage et comité

      -Le classement « Gentleman » initié sur le National F18 est calqué sur le classement national ffvoile il permet à la 30ème place scratch de jouer un podium. Comme toi je pense que des idées de régates old school permet à tous de jouer, le classement Tiger est une idée (une à deux par an ?), cette année le Championnat de France Hobie 16 sans spi à Maubuisson est une initiative pour permettre à chacun de jouer sans top matos.

      -La connaissance du plan d’eau et des phénomènes locaux est indispensable pour exploiter toutes les options. Des limites d’engagement basse et haute optimise le plaisir sur l’eau, ça marche en Classe A. Attendre à terre avec le BBQ, le comité appel quand c’est good est une des clés de la convivialité sur les régates hollandaises/allemande.

      -L’utilisation d’un nombre réduit de marques naturelles, permet de ne pas se perdre dans la gestion du GPS…

      Si vous avez des idées en plus c’est open :-) , un grand merci pour les 166 169 -le temps d’écrire ce commentaire- recommandations sur cet article, votre soutien me touche bien sur, et montre surtout que les attentes des pratiquants sont correctement exposées.

  16. Bonjour,

    Je trouve que payer le prix de 190 euro pour une seule personne à bord (HC14) même si la date limite d’inscription était dépassée reste très cher, car à terre il n’y a eu aucune convivialité, à part sur le stand Hobie Cat. Aussi, avoir fait courir au C4 le même parcours que les autres pour le Raid, me semble tout à fait incohérent. Une réduction de parcours surtout vu les conditions de vent aurait été plus judicieux. Du coup nous avons été considérés comme DNF !
    Par contre, les bénévoles ont bien été présents pour m’aider à regagner le port en sécurité. Je les remercie.

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