un groupe d'entraînement, pour avoir une vitesse moyenne correcte en testant et en comparant. photo FT

Support mixte par excellence, instable en longitudinal, sensible, mal foutu, archaïque, faussement simple, génial, particulièrement marin, horriblement frustrant tout cela est vrai pour qualifier le zobie 16. A quinze jours du National Hobie, un peu de révision s’impose. Même si le jeu de la régate ne se résume pas aux speed tests, selon l’adage: la vitesse rend intelligent.

Rendons à César ce qui revient à Joel Escarret, même s’il n’habite pas le bon côté de l’Estuaire, lire, comprendre et tenter d’appliquer  son Equipement et réglages d’un Hobie Cat rédigé entre 1977 et 1984 reste la première étape, le passage obligé. Trois années après cette lecture initiatique, vous pourrez aborder ce qui suit.

Breton style ou South spirit ?

Les lutins bretons de l’ENV se sont penchés sur la question avec l’apport d’un style venu direct du Tornado: l’écoute à l’équipier lorsqu’on est double trapèze et ébauche de rationnalisation du chaos hobiesque avec le  3.3.3 std (plaquette d’étai et des haubans en partant du bas) plus repère sur ta drisse de foc avec mesure de la quête à 785 cm pour placer le repère de drisse de foc. Attention ceci n’est pas un réglage, mais un repère commun comme le barber de foc gradué tous les 5 cm, le point zéro étant la butée intérieure. On navigue jamais à moins de 2,5 soit 12,5 cm et « ouvrir » le foc est essentiel pour rester à plat. Cunningham (largement dans la plaquette auto-collante) et bordure écrasées avec tous le poids du corps) aussi pour aplatir le sac de GV, en revanche on gardera le cunni de foc pour les grands jours, l’effet est tout aussi efficace que destructeur pour la voile d’avant.

Chez les sudistes et les néo-calédoniens, c’est toujours le macho de barreur qui tiens l’écoute de GV. Vu les résultats on peut  penser que ça marche pas mal. En fait c’est plus tolérant, efficace avec un équipage moins entraîné et coordonné. La vitesse moyenne est assuré, c’est le vol confort, tu peux penser à observer et jouer la régate. Si en face tu as un équipage qui a labouré consciencieusement la baie de Quiberon avec au choix: Yves, Nicolas ou Philippe,  en revanche là, tu peux avoir mal. Un gréement moins souple, moins tolérant mais plus performant, un barreur concentré sur son bâton et son foc font la différence. Petite démonstration en vidéo embarquée: la régul. en « arbalète »  de l’ écoute GV par Guillaume est le véritable moteur du cata, il maintient la coque au vent au ras de l’eau et le barreur suit ;-) .

Au portant tu es joueur dans la brise avec une chute bien tendue et le chariot sur la sangle. Ainsi tu as la boulette infernale, mais sans trop de soupape. Si tu foires, à toi le bouillon et le ressalage.

Et le spi alors ?

Première remarque, le tangon avec sa chaussette, casse l’équilibre du bateau au près. Ne pas bloquer le gréement avec un bout entre tangon et celui-ci, un bel élastique s’impose. Penser aussi au noeud qui permet de conserver le spi en haut ce qui donne le réglage le plus polyvalent.

Vous pensez que ces indications sont incomplètes et discutables ? Vous avez raison ! Je vous suggère un stage avec Maître Orion, il est aussi sympa que pédagogue.

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